Communiqué de presse du 2.11.2023

 

Les professions libérales réclament moins de bureaucratie

 

Les résultats de la nouvelle étude BASS sont frappants : plus de la moitié des personnes exerçant des professions libérales, telles que les médecins, les architectes, les physiothérapeutes, les notaires, les ingénieurs et les gestionnaires de fortune souffrent d’un excès des tâches administratives imposées par l'État. Le bureau d'études de politique du travail et de politique sociale BASS, mandaté par l’Union suisse des professions libérales (USPL), a sollicité le point de vue de près de 100 entreprises du secteur des professions libérales. Les résultats montrent que ces professions consacrent à ces tâches jusqu'à une journée entière de travail par semaine. Aujourd’hui, l’USPL réclame donc une réduction de la bureaucratie.

En règle générale, les professions libérales subissent une charge administrative qu’elles considèrent comme lourde à très lourde. Elles constatent également une augmentation des charges administratives spécifiques à leur secteur, attribuables à une hausse des exigences et réglementations de l’État.

En fonction des professions, diverses charges apparaissent au premier plan :

• Les personnes interrogées dans le domaine de la santé et des services sociaux ont mentionné la difficulté des interactions avec les compagnies d'assurance maladie (demandes de renseignements, refus de remboursement, etc.) ainsi que le travail lié aux demandes et rapports en lien avec la prise en charge des coûts, en tant que charges administratives principales.

• Les notaires considèrent les réglementations liées à la gestion des données électroniques des clients, en particulier pour la facturation et le respect des exigences gouvernementales, comme un problème notable.

• Pour les gestionnaires de fortune et les banques privées, ce sont les nouvelles obligations de surveillance des clients conformément aux nouvelles règles de la loi sur les services financiers (LSFin) qui génèrent des charges administratives supplémentaires.

• En ce qui concerne les architectes et les ingénieurs, les coûts liés aux appels d'offres publics ainsi que les efforts de planification pour les procédures d'obtention de permis de construire ont aussi augmenté.

Préjudice à la compétitivité et à l'économie

Les charges induites par les réglementations réduisent le temps disponible pour le travail spécialisé des professionnels - dans le domaine de la santé, par exemple, pour la prise en charge des patients, ou pour la gestion de portefeuilles client chez les gestionnaires de fortune. Outre leur inefficacité, ces réglementations contribuent également à la pénurie de professionnels qualifiés. Pour rappel, de nombreuses entreprises actives dans le secteur des professions libérales sont également des PME. En tant que petites entreprises, elles sont donc proportionnellement plus touchées par ce problème. Pirmin Bischof, Conseiller aux États et président de l’Union suisse des professions libérales, déclare : " Les professions libérales demandent une réduction de la bureaucratie, même dans les cas où les coûts de ces activités administratives peuvent être refacturés aux clients." A la demande du Parlement, le Conseil fédéral a présenté une proposition visant à lutter contre le phénomène de la réglementation rampante. L’Union suisse des professions libérales soutient les revendications du Parlement et, par conséquent, la nouvelle la loi fédérale sur l’allégement des coûts de la réglementation pour les entreprises (LACRE) (22.082).

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Télécharger Résolution

Pour toutes questions

Dr. Pirmin Bischof, Président USPL, Conseiller aux États (+41 79 656 54 20)
Marco Taddei, Secrétaire général USPL (+41 79 776 80 67)

À propos de l'Union suisse des professions libérales (USPL)

L'Union suisse des professions libérales (USPL) représente, en qualité d'organisation faîtière, l'important groupe social que constituent les membres des professions libérales ainsi que leurs organisations professionnelles nationales, dans tous les domaines où des intérêts de même nature les réunissent. Les associations regroupent 120'000 membres.

Professions et organisations représentées au sein de l’USPL: Médecins (FMH), Notaires (FSN), Avocats (FSA), Ingénieurs et architectes (SIA), Psychothérapeutes (ASP), Psychologues (FSP), Chiropraticiens (ChiroSuisse), Ostéopathes (FSO), Gérants de fortune (ASG), Banques privées (ABPS), la Société des médecins-dentistes, les physiothérapeutes (PhysioSuisse), les logopédistes (C/APSL), les radiologues (ASTRM) ainsi que la Fédération des Entreprises Romandes Genève et SwissEngineering.

info@freieberufe.ch

www.freieberufe.ch/fr

 

 

Communiqué de presse du 12.10.2022

L’USPL exige davantage de femmes dans les professions libérales

Supprimer les obstacles à l’emploi des femmes dans les professions libérales

En Suisse, environ 10 pour cent des personnes actives exercent une profession libérale. Les activités libérales, à forte valeur ajoutée, contribuent grandement à la prospérité de notre pays.

L'Union suisse des professions libérales (USPL), association faîtière de 16 organisations professionnelles totalisant quelque 120'000 membres, représente, en qualité d'organisation faîtière, l'important groupe social que constituent les membres des professions libérales ainsi que leurs organisations professionnelles nationales, dans tous les domaines où des intérêts de même nature les réunissent.

Les professions libérales offrent aux femmes des domaines d’emploi importants. Une étude commandée par l’USPL a abouti à des résultats surprenants: une femme hautement qualifiée sur trois employées à temps partiel aimerait travailler davantage, mais ne le fait pas parce que les conditions cadres ne sont pas réunies. Le potentiel des femmes hautement qualifiées dans les professions libérales n'est donc pas exploité. Une meilleure intégration des femmes contribuerait à combattre la pénurie de main-d’œuvre et apporterait une plus-value aux professions libérales en termes de diversité, d’image et de culture d’entreprise.

Forte de ce constat, l’USPL a adopté la résolution «Mieux exploiter le potentiel des femmes hautement qualifiées dans les professions libérales». L’USPL préconise dix mesures concrètes pour que les femmes accèdent à une profession libérale et qu’elles puissent s’y maintenir:

Conditions-cadre

  • Formulation d’objectifs explicites et mesurables afin d’accroître la proportion des femmes dans les postes à responsabilité
  • Soutien à la création de crèches et meilleur accès à des structures d’accueil extrafamilial
  • Respect de l’égalité salariale
  • Utilisation d'un langage neutre au niveau des genres

Travail flexible

  • Possibilité, à tous les niveaux, de bénéficier de temps de travail flexibles, de travailler à domicile (télétravail) et de partager le poste (job/-sharing)
  • Encouragement à tous les échelons du travail à temps partiel
  • Congés maternité et paternité supérieurs au minimum légal

Recrutement

  • Equipe mixte pour les entretiens d’embauche

Développement de carrière, formation continue

  • Renforcement de la réinsertion professionnelle après une longue absence (maternité)
  • Promotion de la formation continue et création de réseaux professionnels

Pour toute question:

Pirmin Bischof, Président de l’USPL (+41 79 656 54 20)
Marco Taddei, Secrétaire de l’USPL (+41 79 776 80 67) 

 

 

 

Communiqué de presse du 16.11.2021

Une femme hautement qualifiée sur trois souhaite travailler davantage

Les résultats de la nouvelle étude Sotomo sont explosifs : Plus de la moitié des personnes employées dans les professions libérales, telles que les médecins, les architectes, les physiothérapeutes, les notaires, les ingénieurs et les gestionnaires de patrimoine, sont des femmes. Et pourtant, les femmes hautement qualifiées travaillent nettement que les hommes. L'institut de recherche Sotomo, sur mandat de l’Union suisse des professions libérales (USPL) a demandé à près de 6 000 femmes et hommes exerçant une profession libérale s’il s’agissait d’une question d’argent. Le constat : après avoir fondé une famille, les femmes manquent de soutien de la part de leur partenaire, de leur entreprise, mais aussi de l'État.

Berne, le 16 novembre 2021 – La différence entre les hommes et les femmes travaillant à temps partiel est saisissante. Les hommes qui optent pour un horaire de travail réduit souhaitent plus de temps pour eux et plus de loisirs. Quant aux femmes, elles expliquent leur choix du temps partiel par leurs obligations familiales et des conditions cadres défavorables. Il s'agit notamment de l’absence de soutien de la part de leur partenaire de vie, qui ne réduit pas son taux d’occupation, de l’absence de soutien de la part de l'État, qui ne propose pas de structures d’accueil abordables pour les enfants, et enfin de l’absence de soutien de la part de leur employeur, qui ne les appuie pas suffisamment. « Cette enquête représentative montre clairement que les femmes hautement qualifiées des professions libérales ont besoin de meilleures conditions cadres », a déclaré Pirmin Bischof, conseiller aux États et président de l’USPL, à l'occasion de la Journée des professions libérales. C’est pourquoi l’USPL formule trois exigences.

Des services de garde d'enfants abordables, des horaires de travail plus flexibles et une participation aux organes sur le personnel qualifié L'État peut promouvoir la conciliation entre travail et famille en offrant des structures d’accueil des enfants accessibles et abordables et en garantissant des horaires de travail flexibles. Parce que la pénurie de travailleurs qualifiés dans les professions libérales est grave et qu'il est urgent d'y remédier, les professions libérales exigent également d'être représentées dans les organes de l'initiative du Conseil fédéral sur le personnel qualifié. De son côté, l’économie doit offrir aux femmes hautement qualifiées qui ont des enfants des horaires de travail nettement plus flexibles.

L'enquête montre également que dans le groupe des plus jeunes, la différence entre le taux d’occupation des hommes et celui des femmes est minime. Au moment de la fondation de la famille, l’écart se creuse et ne se comble plus jusqu'à la retraite. La situation évolue peu à peu. Toutefois, l'État ne peut modifier les rôles traditionnels que de manière limitée. Mais, comme le souligne Pirmin Bischof, « il doit être possible et attrayant pour les deux parents de bénéficier d’horaires de travail flexibles. »

 

Les résultats de la nouvelle étude Sotomo sont explosifs: plus de la moitié des personnes employées dans les professions libérales, telles que les médecins, les architectes, les physiothérapeutes, les notaires, les ingénieurs et les gestionnaires de patrimoine, sont des femmes. Et pourtant, les femmes hautement qualifiées travaillent nettement que les hommes. L'institut de recherche Sotomo, sur mandat de l’Union suisse des professions libérales (USPL) a demandé à près de 6 000 femmes et hommes exerçant une profession libérale s’il s’agissait d’une question d’argent. Le constat: après avoir fondé une famille, les femmes manquent de soutien de la part de leur partenaire, de leur entreprise, mais aussi de l'État..

 

Interlocuteurs:

 

•          Dr. iur. Pirmin Bischof, Président, Conseiller aux Etats (079 656 54 20)

•          Marco Taddei, Secrétaire général (079 776 80 67)

 

 

Communiqué de presse du 16.04.2020

Enfin une allocation Covid-19 et la levée de l’interdiction d’exercer!

 

Les indépendants sont soulagés, mais des questions demeurent

 

L’Union suisse des professions libérales (USPl) salue deux décisions importantes prises ce jeudi par le Conseil fédéral. D'abord, les travailleurs indépendants ayant subi des pertes en raison du Covid-19 ont enfin le droit de percevoir une allocation pour perte de gain conformément au régime des APG. La discrimination flagrante qui existait jusqu’ici à l'égard des travailleurs indépendants qui ne sont pas organisés en SA ou en Sàrl, donc avec le statut d’employé, se trouve ainsi éliminée. Autre décision tout aussi importante : le Conseil fédéral a décidé de lever l'interdiction de travailler qui affectait toute une série de professions de la santé. Les physiothérapeutes, médecins, chiropraticiens, dentistes, vétérinaires, ostéopathes, psychologues, etc. pourront reprendre à partir du 27 avril 2020 leurs activités professionnelles ordinaires, qui ne seront plus limitées aux cas d'urgence proprement dits. Cette restriction menaçait la survie économique de nombreux professionnels de la santé qui voyaient leurs chiffres d’affaires diminuer de 90 % dans certains cas, alors que la demande des patients était bien là. On ne sait pas encore très bien dans quelle mesure la limite inférieure de 10 000 francs et la limite supérieure de 90 000 francs créeront des cas de rigueur. Notre association est en train de clarifier ce point et de proposer des corrections éventuelles.

Dans l'ensemble, elle se dit soulagée par les décisions du Conseil fédéral, qu’elle remercie d'avoir ainsi écarté une menace existentielle pour des milliers de professionnels.

 

Interlocuteurs:

 

•          Dr. iur. Pirmin Bischof, Président, Conseiller aux Etats (079 656 54 20)

•          Marco Taddei, Secrétaire général (079 776 80 67)

 

 

Communiqué de presse du 08.04.2020

Notre association déçue par la non-décision du Conseil fédéral

 

Pour des dizaines de milliers d’indépendants, les indemnités sont urgentes!

L'Union suisse des professions libérales (USPL) demande instamment que les "véritables" indépendants, qui ne sont pas organisés en SA ou en Sàrl avec le statut d’employé, ne soient pas plus longtemps discriminés. De même, toutes les professions de la santé, auquel le Conseil fédéral impose de facto une interdiction professionnelle, doivent être mises équitablement au bénéfice de l'allocation pour perte de gain COVID. De plus, le barème maximum de l'indemnité journalière COVID pour perte de gain doit être augmenté, afin d'éviter nombre de faillites imminentes.

 

L'Union suisse des professions libérales (USPL) salue le fait que le Conseil fédéral ait, dans un premier temps, étendu rapidement et sans complications bureaucratiques le bénéfice du régime d’allocation pour perte de gain Coronavirus à certaines catégories d’indépendants. Elle est néanmoins très déçue de constater qu’il continue d'en exclure les "véritables" indépendants. Sur la base des actuelles ordonnances COVID, en effet, les travailleurs à proprement parler indépendants sont fortement désavantagés par rapport aux professionnels qui exercent exactement la même activité, mais dans une structure de SA ou Sàrl. Ils n'ont pas droit à une indemnité de chômage partiel, ne reçoivent pas d'indemnisation pour les conjoints aidants et leur allocation pour perte de gain est limitée en montant et en durée. L'USPL prie instamment le Conseil fédéral de remédier à cette inégalité de traitement par des mesures rapides afin d'éviter une aggravation supplémentaire de la situation de ces micro-entreprises et la perspective de multiples faillites. Notre association suggère, par exemple, le versement de sommes forfaitaires ou de prêts, pouvant être octroyés après examen. Elle se réjouit de constater que la Commission de l’économie et des redevances (CER) aussi bien que la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS) du Conseil des Etats ont formulé les mêmes exigences à l'égard du Conseil fédéral dans leurs décisions d'hier et d'avant-hier.

 

Dans ce contexte, notre association fait surtout référence au groupe des professionnels directement touchés du secteur de la santé (physiothérapeutes, ostéopathes, médecins de famille, chiropraticiens, psychothérapeutes, etc.), auxquels le Conseil fédéral interdit de facto d’exercer leur métier (sauf pour les traitements urgents), sur la base de l'art. 10a al. 2 de l'ordonnance 2 COVID19. Contrairement aux indépendants tels que les coiffeurs ou les restaurateurs dont les locaux ont été formellement fermés par l’autorité, ils sont donc exclus de l'indemnisation. Notre association exhorte donc le Conseil fédéral à étendre le plus rapidement possible à ces personnes le champ d’application de l'ordonnance COVID19 sur l’allocation pour perte de gain.

 

En outre, l'USPL demande au Conseil fédéral d'augmenter le barème d’indemnisation maximum de l'allocation pour perte de gain prévue à l'art. 5 al. 3 de l'ordonnance 2 COVID19, actuellement de 196 francs par jour, au moins pour les cas où les frais fixes du travailleur indépendant (p. ex. le loyer) dépassent ce montant. Notre association tient néanmoins à remercier le Conseil fédéral pour sa décision d'aujourd'hui d’autoriser une indemnisation pour les traitements pertinents dispensés en ligne et par téléphone (tels ceux fournis par des psychiatres, des psychologues et des psychothérapeutes).

 

Interlocuteurs:

 

  • Dr. iur. Pirmin Bischof, Président, Conseiller aux Etats (079 656 54 20)
  • Marco Taddei, Secrétaire général (079 776 80 67)

 

Vous trouverez le communiqué de presse ici!

 

 

Communiqué de presse du 31.03.2020

Lettre ouverte de l'Union suisse des professions libérales (USPL) au Conseil fédéral.

Appel à l'aide dans la crise du coronavirus: les indépendants ne doivent pas être laissés pour compte!

 

L'Union suisse des professions libérales (USPL), organisation faîtière qui regroupe environ 90’000 indépendants, prie instamment le Conseil fédéral:

 

  1. de mettre au bénéfice de l’allocation pour perte de gain Coronavirus (APGC) tous les travailleurs indépendants, c'est-à-dire non seulement ceux dont le magasin ou le cabinet a été formellement fermé, mais aussi ceux qui exercent principalement des métiers du domaine de la santé et dont l'activité professionnelle, réduite aux seuls cas d'urgence, se trouve aujourd’hui diminuée de 95 % dans certains cas, notamment les kinésithérapeutes, médecins, dentistes, ostéopathes, psychologues, psychothérapeutes, chiropraticiens, logopédistes, etc.
  2. de doubler le barème d’indemnisation maximum de l’allocation APGC, actuellement de 196 francs par jour, ce qui est loin de suffire à couvrir les frais fixes des petites entreprises, dont beaucoup seront bientôt menacées de faillite.
  3. de ne pas paralyser l’activité des autorités chargées des permis de construire, des appels d’offres et des actes judiciaires, afin d’éviter à des dizaines de milliers d'architectes, d'ingénieurs, d'avocats, etc., de perdre leurs revenus sans aucune nécessité.
  4. d'associer l'Union suisse des professions libérales à l'élaboration des ordonnances urgentes.

 

La lettre originale en français et en allemand

 

Interlocuteurs:

 

  • Dr. iur. Pirmin Bischof, Président, Conseiller aux Etats (079 656 54 20)
  • Marco Taddei, Secrétaire général (079 776 80 67)

 

 

Communiqué de presse du 19.03.2020

 

Mesures concrètes en faveur des professions libérales

La propagation du coronavirus a déjà eu des conséquences immédiates et dramatiques pour les quelque 330 000 indépendants et entrepreneurs individuels qui travaillent en Suisse. Malheureusement, ces professionnels ne peuvent pas demander l’indemnisation du chômage partiel ni recevoir d’allocations de chômage. N’étant pas des employeurs types, ni des employés, ils sont souvent oubliés.

L'Union suisse des professions libérales, organisation faîtière regroupant 16 associations professionnelles totalisant environ 90 000 membres, réclame en faveur des indépendants un soutien rapide pour éviter les cas d'insolvabilité et le chômage.  Les mesures suivantes peuvent être envisagées:

 

  1. Droit à une prestation de transition venant d’un fonds d’urgence alimenté par les ressources de la Confédération, en cas de crise de liquidité due à la pandémie.
  2. Droit aux indemnités de chômage pour les propriétaires de PME ("personnes en position assimilable à celle de l’employeur").
  3. Droit à une prestation de transition temporaire et périodique du régime des allocations pour perte de gain, établie sur le revenu antérieur, attestée p. ex. par la déclaration d'impôts, le cas échéant avec possibilité d'un paiement anticipé en cas d'urgence, comme pour l'indemnisation du chômage partiel.
  4. Sursis légaux et renoncement aux intérêts de retard pour les créances fiscales aux niveaux fédéral, cantonal et communal, en particulier pour la TVA et les impôts directs.
  5. Prévention d’un blocage des décisions des pouvoirs publics lié à la pandémie, en particulier de la part des autorités chargées des appels d'offres et des commissions de construction, blocage qui entraînerait des pertes de recettes supplémentaires élevées en raison de la non-réalisation de projets arrivés à maturité.

 

Pour tout renseignement :

Pirmin Bischof, Président de l’USPL, Conseiller aux Etats 079 656 54 20

Marco Taddei, Secrétaire général de l’USPL 079 776 80 67

 

A propos de l’Union suisse des professions libérales (USPL)

L’Union suisse des professions libérales (USPL) représente, en qualité d’organisation faîtière, l’important groupe social que constituent les membres des professions libérales ainsi que leurs organisations professionnelles nationales, dans tous les domaines où des intérêts de même nature les réunissent.

Professions et organisations représentées au sein de l’USPL: Médecins (FMH), Notaires (FSN), Avocats (FSA), Ingénieurs et architectes (sia), Psychothérapeutes (ASP), Psychologues (FSP), Chiropraticiens (ChiroSuisse), Ostéopathes (FSO), Gérants de fortune (ASG), Banques privées (ABPS), Société des médecins-dentistes, Conférence des Présidents romands de PhysioSuisse (Association de physiothérapie), Fédération des Entreprises Romandes Genève, SwissEngineering UTS et Association romande des logopédistes diplômés, Association suisse des techniciens en radiologie médicale (ASTRM).

 

 

 

 

 

 

Communiqué de presse du 18.03.2020

L’USPL exige des mesures immédiates pour les professions libérales

L’Union suisse des professions libérales (USPL), qui regroupe 16 associations professionnelles totalisant environ 90 000 membres, soutient les mesures que le Conseil fédéral a été contraint de prendre face au plus grand défi qu’affronte notre pays depuis des décennies. Il est néanmoins capital que le Gouvernement se soucie également des professions libérales qui sont touchées au premier chef par le coronavirus.

Il y a quelques jours, le gouvernement a annoncé un paquet de mesures pour soutenir l'économie. Or ce plan d’action fait fi des intérêts des professions libérales, qui travaillent pour la plupart comme indépendants. Cette lacune doit être comblée car environ 10 pour cent des personnes actives exercent une profession libérale en Suisse. Les activités libérales, à forte valeur ajoutée, contribuent grandement à la prospérité de notre pays.

La propagation du coronavirus a déjà un effet catastrophique – fermeture d’entreprises,  perte de revenus – sur les professions libérales. L’USPL demande donc au Conseil fédéral de compléter son plan d'action par des mesures spécifiquement destinées aux professions libérales.

 

Pour tout renseignement :

Pirmin Bischof, Président de l’USPL, Conseiller aux Etats 079 656 54 20

Marco Taddei, Secrétaire général de l’USPL 079 776 80 67

 

A propos de l’Union suisse des professions libérales (USPL)

L’Union suisse des professions libérales (USPL) représente, en qualité d’organisation faîtière, l’important groupe social que constituent les membres des professions libérales ainsi que leurs organisations professionnelles nationales, dans tous les domaines où des intérêts de même nature les réunissent.

Professions et organisations représentées au sein de l’USPL: Médecins (FMH), Notaires (FSN), Avocats (FSA), Ingénieurs et architectes (sia), Psychothérapeutes (ASP), Psychologues (FSP), Chiropraticiens (ChiroSuisse), Ostéopathes (FSO), Gérants de fortune (ASG), Banques privées (ABPS), Société des médecins-dentistes, Conférence des Présidents romands de PhysioSuisse (Association de physiothérapie), Fédération des Entreprises Romandes Genève, SwissEngineering UTS et Association romande des logopédistes diplômés, Association suisse des techniciens en radiologie médicale (ASTRM).

 

 

 

 

 

 

 

Les professions libérales défendent la sphère privée numérique de leurs clients

Le Conseiller fédéral Guy Parmelin félicite la branche pour sa contribution à la compétitivité de la Suisse.

 

Qu’implique la numérisation pour l’organisation des cabinets médicaux, des études d’avocats ou des bureaux d’architectes ? Lors de la 4e journée des professions libérales qui a eu lieu à Berne, l’association professionnelle du même nom a présenté une étude scientifique consacrée à l’impact de la numérisation. L’essentiel de cette étude : un nombre croissant d’emplois sont créés dans les différents domaines des professions libérales. Parallèlement, la protection des données gagne, elle aussi, en importance. C’est pourquoi l’association demande que la révision en cours de la loi fédérale sur la protection des données tienne compte des intérêts des professions libérales.

 

Berne, le 10 mai 2019 – L’importance des professions libérales dans l’économie suisse va continuer à augmenter. Telle est la conclusion à laquelle parvient l’institut de recherche économique Polynomics dans son étude consacrée à l’impact de la numérisation. Les personnes interrogées s’attendent à ce que la création de nouveaux postes de travail continue à augmenter dans leur domaine. A l’heure actuelle, près de 85’000 personnes en Suisse travaillent déjà dans les différents domaines des professions libérales. Cela représente une part de plus de 13 pour cent de l’économie suisse. Dans ce contexte, le Président de l’Union suisse des professions libérales (USPL), Pirmin Bischof, rappelle toutefois que l’étude a clairement démontré que les professions libérales doivent également s’attendre à une pénurie de personnel qualifié et qu’il existe un manque d’offres adéquates de formation et de formation continue. Pour Pirmin Bischof, une chose est claire : « A l’avenir, l’USPL doit être représentée en tant que partenaire social dans le groupe d’accompagnement créé par la Confédération sur le thème de la pénurie de personnel qualifié ».

 

Dans son discours, le Conseiller fédéral Guy Parmelin, chef du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche a également confirmé l’importance des professions libérales pour la compétitivité de la Suisse : « Le savoir-faire accumulé par les professions libérales permet d’assurer une gestion de fortune performante, des conseils juridiques précis et un système de santé qui nous est envié dans le monde entier. Ces connaissances revêtent une valeur inestimable pour la place économique suisse. » a affirmé Guy Parmelin.

 

Secret professionnel sous pression

Mais la pénurie de personnel qualifié n’est pas le seul thème qui préoccupe les professions libérales. La question de la protection de la sphère privée des clients et des patients inquiète également les représentants des professions libérales. Le législateur garantit le secret professionnel des gérants de fortune, des notaires, des avocats, des médecins ou encore des psychothérapeutes. Le notaire bernois Franz Stämpfli, Président de la Fédération Suisse des notaires, a toutefois expliqué que le secret professionnel était soumis à une pression grandissante en raison de la protection des données. Gabriela Rüttimann, Présidente de l’Association Suisse des Psychothérapeutes, a indiqué que, si l’on se pose de nombreuses questions sur la protection des données, la loi actuelle ne fournit aucune réponse satisfaisante. « C’est la raison pour laquelle nous avons rapidement besoin d’une loi moderne sur la protection des données », a affirmé Mme Rüttimann. Stefan Cadosch, Président de la Société suisse des ingénieurs et architectes sia, en est convaincu : ce n’est que lorsque nous disposerons de réponses claires aux questions liées à la sécurité des données que les nouvelles technologies deviendront standard en matière d’échanges de données et de collaboration.

 

La discussion finale entre les Conseillers nationaux Angelo Barrile (PS), Philippe Bauer (PLR), Ruth Humbel (PDC) et Claudio Zanetti (UDC) a également montré que le monde politique était unanime, au-delà des frontières partisanes, pour affirmer que la Suisse avait besoin d’une loi moderne sur la protection des données.

 

Protection des données : une mise en œuvre conforme aux besoins des PME

Pour conclure cette journée bien fréquentée, le Président de l’USPL, Pirmin Bischof, a résumé les exigences de l’association : « La protection des données ne doit pas porter atteinte au secret entre les professionnels et leurs clients et patients respectifs. La présente révision de la loi doit impérativement tenir compte de cet élément. »En outre, dans le cadre législatif actuellement en vigueur, la protection des données est déjà source d’un important travail administratif. C’est pourquoi la révision doit impérativement tenir compte des besoins des PME. Entre-temps, l’USPL souhaite encourager l’échange d’expériences et les bonnes pratiques parmi ses membres en ce qui concerne les contacts adéquats avec les plateformes et les fournisseurs ainsi que la garantie contractuelle des obligations nécessaires en termes de confidentialité.

 

Pour tout renseignement :

Pirmin Bischof, Président de l’USPL, Conseiller aux Etats 079 656 54 20

Marco Taddei, Secrétaire général de l’USPL 079 776 80 67

 

 

A propos de l’Union suisse des professions libérales (USPL)

L’Union suisse des professions libérales (USPL) représente, en qualité d’organisation faîtière, l’important groupe social que constituent les membres des professions libérales ainsi que leurs organisations professionnelles nationales, dans tous les domaines où des intérêts de même nature les réunissent.

Professions et organisations représentées au sein de l’USPL: Médecins (FMH), Notaires (FSN), Avocats (FSA), Ingénieurs et architectes (sia), Psychothérapeutes (ASP), Psychologues (FSP), Chiropraticiens (ChiroSuisse), Ostéopathes (FSO), Gérants de fortune (ASG), Banques privées (ABPS), Société des médecins-dentistes, Conférence des Présidents romands de PhysioSuisse (Association de physiothérapie), Fédération des Entreprises Romandes Genève, SwissEngineering UTS et Association romande des logopédistes diplômés.

 

 

 

 

 

28 avril 2017

De meilleures conditions-cadre pour les professions libérales!

En Suisse, environ 10 pour cent des personnes actives exercent une profession libérale. Les activités libérales, à forte valeur ajoutée, contribuent grandement à la prospérité de notre pays.

L'Union suisse des professions libérales, association faîtière de 16 organisations professionnelles totalisant quelque 90'000 membres, a pour principale mission de défendre et promouvoir les valeurs fondamentales de ces professions, à savoir la responsabilité, l'indépendance, la qualité et le caractère personnel des prestations fournies. 

Ces dernières années, cependant, l'envahissement des règlements officiels et l'ouverture des frontières ont modifié en profondeur les conditions d'exercice de nombreuses professions libérales. Nous risquons d'assister à un dangereux nivellement par le bas des qualifications professionnelles et de voir la qualité des services diminuer en conséquence.

Pour déjouer cette menace, l'USPL formule les quatre exigences que voici:

  • Allégements administratifs. Les professions libérales sont les plus durement touchées par les contraintes administratives et l'hyper-réglementation. Par exemple, une étude réalisée en 2016 par la FMH montre que la part du temps de travail des médecins traitants consacrée aux patients diminue constamment, à mesure que leurs corvées administratives augmentent.  L'USPL attend des autorités fédérales qu'elles se décident enfin à prendre des mesures concrètes en vue de réduire la charge bureaucratique imposée aux indépendants.

 

  • Garantie de l'égalité de traitement. Selon un rapport d'un Conseil fédéral, quelque 13% des personnes exerçant en Suisse une profession libérale sont issues de l'Union européenne. L'USPL conserve bien entendu son soutien à l'accord de libre circulation des personnes et à la poursuite de la voie bilatérale. Mais elle insiste sur la nécessité de garantir l'égalité de traitement entre les Suisses et Suissesses et leurs collègues européens. Elle exige pour les indépendants suisses la possibilité effective d'exercer sans entrave sur tout le territoire de l'UE, l'élimination des obstacles bureaucratiques dressés dans l'UE, ainsi que la reconnaissance des titres et diplômes helvétiques. 

 

  • Une initiative sur le personnel qualifié étendue aux professions libérales. De manière incompréhensible, on constate qu'à ce jour, les professions libérales ne sont toujours pas associées à l'initiative de la Confédération visant à combattre la pénurie de personnel qualifié. Et cela, bien que les statistiques fédérales signalent le manque de spécialistes le plus criant précisément parmi les professions libérales (médecins, ingénieurs, etc.)! En tant que porte-parole des intérêts des professions libérales, l'USPL demande donc à être incluse dans les actions du Conseil fédéral en faveur de cette initiative.

 

  • Respect du secret professionnel. Le secret professionnel est menacé sur plusieurs fronts. Des rapports de confiance personnels doivent pourtant s'établir avec les mandants, les clients ou les patients; ils constituent une caractéristique essentielle des professions libérales. Pour garantir ces liens de confiance, l'USPL réclame la protection et la sauvegarde du secret professionnel.

 

UNION SUISSE DES PROFESSIONS LIBÉRALES 

Pour plus d'informations:
Pirmin Bischof, conseiller aux États, président de l'USPL, Soleure, tél. 032 333 33 11
Marco Taddei, Secrétaire général de l'USPL, Berne, tél. 079 776 80 67


15 janvier 2014

Professions libérales: améliorer les conditions-cadres

L’Union suisse des professions libérales (USPL), organisation faîtière de seize associations profes-sionnelles comptant quelque 90'000 membres, salue la publication du rapport du Conseil fédéral sur les professions libérales en Suisse, qui répond au postulat déposé en septembre 2011 par Ignazio Cassis, ancien vice-président de l’USPL, car il existe un déficit d’information à propos des professions libérales dans notre pays.

Le rapport du Conseil fédéral fait apparaître que 9,3% des personnes occupées dans notre pays exercent une profession libérale. C’est dire le rôle de premier plan joué par ce groupe social dans l’économie nationale. En tant qu’association faîtière des professions libérales, l’USPL est le partenaire de discussion privilégié de l’administration et des parlementaires fédéraux.

L’USPL adhère aux propositions formulées par le Conseil fédéral afin d’aménager des conditions-cadre favorables à l’exercice d’une profession libérale. Elle regrette toutefois que la lutte menée par les autorités fédérales contre les charges administratives se limite trop souvent à des déclarations d’intention sans traduction dans les faits. Aux yeux de l’USPL, les contours d’une politique gouverne-mentale favorable aux professions libérales doivent s’articuler autour de six axes :

  • Renforcer la formation. La personne exerçant une profession libérale justifie d’une qualifica-tion professionnelle élevée, améliorée et actualisée par le biais d’un perfectionnement profes-sionnel permanent. L’USPL préconise que les représentants des professions libérales soient davantage associés à l’élaboration des politiques de formation (fédérale et cantonale). La loi fédérale sur la formation continue doit mieux tenir compte des intérêts des professions libé-rales.
     
  • Maintenir le secret professionnel. Le caractère essentiel des professions libérales réside dans le rapport de confiance établi avec le mandant, le client ou le patient et qui justifie la con-fidentialité professionnelle ou le secret imposé par la loi. Afin de maintenir cette relation de confiance, l’USPL préconise la protection et le maintien du secret professionnel.
     
  • Garantir l’égalité de traitement. L’USPL est favorable à la poursuite de la voie bilatérale et soutient l’accord sur la libre circulation des personnes. L’égalité de traitement présuppose une formation et une qualification professionnelle équivalentes. Afin d’assurer l’égalité de traite-ment entre les Suisses exerçant une profession libérale et leurs collègues européens, l’USPL demande la garantie des prestations de services pour les professions libérales suisses dans l’ensemble de l’UE ainsi que la reconnaissance de leurs titres et diplômes.
     
  • Transférer les prestations publiques. L’Etat doit confiner ses activités à certaines tâches centrales de souveraineté et ne doit pas concurrencer le secteur privé. L’USPL préconise, là où cela est possible, le transfert des prestations publiques en direction des professions libé-rales.
     
  • Réduire les charges. L’USPL soutient les efforts visant à empêcher toute introduction et ma-joration d’impôts, de taxes et de redevances. Elle s’oppose à la proposition du Département fédéral de l’intérieur de relever, dans le cadre de la Réforme de la prévoyance vieillesse 2020, le taux de cotisation des indépendants de 7,8% à 8,4%.
     
  • Alléger la bureaucratie. Le 13 décembre 2013, le Conseil fédéral a publié un rapport sur les coûts de la réglementation. L’USPL demande aux autorités fédérales d’adopter des mesures concrètes pour réduire le fardeau bureaucratique des indépendants, par exemple en adaptant les valeurs-seuils des marchés publics.


UNION SUISSE DES PROFESSIONS LIBÉRALES 

Pour plus d'informations:
Pirmin Bischof, conseiller aux États, président de l'USPL, Soleure, tél. 079 656 54 20
Marco Taddei, Secrétaire général de l'USPL, Berne, tél. 079 776 80 67


23 novembre 2012

Les professions libérales demandent l'égalité de traitement

Association faîtière réunissant 16 organisations professionnelles et comptant au total quelque 85'000 membres, l'Union suisse des professions libérales (USPL) est préoccupée. Une récente étude met en évidence les nombreuses discriminations que subissent les ressortissants suisses exerçant une profession libérale. L'USPL exige pour elles l'égalité de traitement.

L'USPL est favorable à la poursuite de la voie bilatérale dans les rapports avec l'Union européenne (UE). Dans le contexte de l'accord bilatéral conclu avec l'UE, l'USPL demande la garantie des presta¬tions de ser¬vices pour les professions libérales suisses dans l'ensemble de l'UE et l'égalité de traite¬ment entre les Suisses exerçant une profession libérale et leurs collègues européens.

En vue d'examiner le degré de réalisation de ces objectifs, l'USPL a chargé Mme Christine Kaddous, professeur, directrice du Centre d’études juridiques européennes à l'Université de Genève, de rédiger une étude sur les effets de la directive européenne « 2006/123/CE relative aux services dans le mar¬ché intérieur ». Les conclusions de cette étude sont préoccupantes: elles montrent qu'il existe de nom¬breuses discriminations des Suisses exerçant une profession libérale dans un Etat membre de l’UE. L'USPL exige à cet égard l'égalité de traitement.

L'étude du Prof. Kaddous montre que certains ressortissants suisses exerçant une profession libérale, notamment les architectes, experts-comptables, ingénieurs, ingénieurs-géomètres, vétérinaires et notaires non nommés par les pouvoirs publics sont affectés par la directive 2006/123, que la Suisse n'a pourtant pas reprise. Certaines professions – comme celle d'avocat – font l'objet d'une exclusion partielle; d'autres sont soumises à des régimes spéciaux, comme les professions médicales: méde¬cins, dentistes, pharmaciens, chiropraticiens, psychologues, psychothérapeutes et logopédistes.

Par rapport aux personnes exerçant une profession libérale dans l'UE, ces professionnels suisses ne sont pas traités sur un pied d'égalité, notamment dans le domaine de la liberté de prestation des ser-vices et de la liberté d'établissement des prestataires. De telles divergences sont des facteurs d'insé¬curité juridique dans la mesure où les prestataires de services éprouvent de nombreuses difficultés à déterminer le régime applicable à telle ou telle opération en fonction de l'activité de la prestation, de la nature du service et du courant d'échanges concerné.

Au-delà de l’insécurité juridique, l’étude met en évidence les risques d’une application différenciée de régimes juridiques régissant une même profession sur le territoire des États membres de l’Union eu-ropéenne et sur le territoire suisse. De telles différences de traitement sont susceptibles de créer des discriminations en matière d’accès au marché et d’exercice de la profession entre opérateurs écono¬miques ainsi qu’en ce qui concerne la protection des destinataires potentiels de services.

L'étude attire également l'attention sur un autre problème, celui des effets de la reprise de la directive 2005/36/CE relative à la reconnaissance, par les États de l'UE, des qualifications profes¬sionnelles des membres de l'USPL. Les institutions européennes sont en passe de modifier cette direc¬tive. Par ail¬leurs, la date de sa transposition dans le droit suisse n'a pas encore été définitivement fixée. Dans les professions libérales qui sont directement concernées par cette directive, une telle incertitude suscite de nombreuses questions et beaucoup de préoccupations.

L'USPL demande par conséquent au Conseil fédéral de prendre des mesures afin que les citoyennes et citoyens suisses qui exercent une profession libérale ne soient pas désavantagés par rapport à leurs collègues des pays membres de l'UE. Ceci est d’autant plus nécessaire que les personnes exer¬çant une profession libérale dans l'UE ne rencontrent guère de problèmes en Suisse.

UNION SUISSE DES PROFESSIONS LIBÉRALES

Pour plus d'informations:
Pirmin Bischof, Conseiller aux États, Président de l'USPL, Soleure, tél. 032 333 33 11
Marco Taddei, Secrétaire général de l'USPL, Berne, tél. 031 380 14 14


7 février 2012

Votation du 11 mars 2012

Les professions libérales contre l’initiative sur les vacances

L'Union suisse des professions libérales (USPL), organisation faîtière de 16 associations professionnelles comptant au total quelque 85'000 membres, rejette l’initiative populaire « 6 semaines de vacances pour tous » qui sera soumise à la votation populaire le 11 mars 2012.

Aux yeux de l’USPL, cette initiative est inutile pour la majorité des travailleurs, elle porte atteinte au partenariat social et menace de nombreux emplois en Suisse. Une semaine de vacances supplémentaire engendre une augmentation des coûts salariaux de 2% pour les entreprises. A cela s’ajoute les coûts liés au remplacement des collaborateurs partis en vacances, ce qui pénaliserait de nombreux membres de l’USPL.

UNION SUISSE DES PROFESSIONS LIBÉRALES

Pour de plus amples informations:
Pirmin Bischof, Conseiller aux Etats, Président de l'USPL, Soleure, Tél. 032/333 33 11
Marco Taddei, Secrétaire général de l'USPL, Berne, Tél. 031/380 14 22


6 septembre 2010

Votation du 26 septembre 2010:

Les professions libérales soutiennent la révision de l'assurance-chômage

L'Union suisse des professions libérales (USPL), organisation faîtière de quinze associations professionnelles comptant au total quelque 85'000 membres, est favorable à la révision de l'assurance-chômage (AC) qui sera soumise à la votation populaire le 26 septembre 2010.

La dette de l'AC s'élève à plus de 7 milliards de francs. Aux yeux de l'USPL, une révision de cette assurance sociale est dès lors inévitable. La réforme proposée, qui prévoit à la fois des recettes plus élevées et une réduction des dépenses, s'avère équilibrée. Si la révision est rejetée, l'assainissement de l'AC ne pourra se faire qu'au moyen d'une hausse des cotisations salariales, ce qui pénaliserait les membres de l'USPL.

UNION SUISSE DES PROFESSIONS LIBÉRALES

Pour de plus amples informations:
Pirmin Bischof, Conseiller national, Président de l'USPL, Soleure, Tél. 032/333 33 11
Marco Taddei, Secrétaire général de l'USPL, Berne, Tél. 031/380 14 14


 18 mars 2010

Nouveau Président

Pirmin Bischof, conseiller national – avocat et notaire, est le nouveau Président de l'Union suisse des professions libérales (USPL). Il remplace le conseiller aux Etats Urs Schwaller.

L'Union suisse des professions libérales (USPL), organisation faîtière de quinze associations membres regroupant quelque 85'000 membres, s'est récemment réunie en Assemblée générale à Bern.

A cette occasion, les délégués de l'Union ont nommé un nouveau président en la personne de M. le conseiller national Pirmin Bischof, avocat et notaire. Ce dernier succède au conseiller aux Etats Urs Schwaller très actif et efficace dans la défense des intérêts de l'Union depuis 2005.

Le nouveau président s'est réjoui de la récente publication de la brochure "20 ans de l'USPL" qui vient combler un déficit d'information à propos des professions libérales dans notre pays. L'objectif du nouveau président Pirmin Bischof est de développer encore davantage le travail politique de l'USPL et d'accroître sa notoriété dans l'espace public.

Le nouveau président va s'atteler à défendre et promouvoir les fondements identitaires des professions libérales, que sont la responsabilité, l'indépendance, la qualification, la qualité, la sécurité et le caractère personnel des prestations fournies.

UNION SUISSE DES PROFESSIONS LIBÉRALES

Pour de plus amples renseignements:
Pirmin Bischof, Conseiller national, Président de l'USPL, Soleure, tél.: 079 656 54 20
Marco Taddei, Secrétaire général de l'USPL, Berne, tél.: 031 380 14 14


23 février 2010

20 ans de l'USPL: les professions libérales face à de nouveaux défis

Le nivellement vers le bas des qualifications exigées dans les professions libérales, la baisse de la qualité et de la sécurité des prestations fournies soumettent les professions libérales à une pression croissante. L'Union suisse des professions libérales (USPL), qui fête cette année ses 20 ans, continue de se préoccuper de l'avenir de ses membres. Une publication nous éclaire sur les changements survenus et les défis à venir des professions libérales.

A l'occasion de ses 20 ans, l'USPL – association faîtière représentant 15 associations professionnelles comprenant quelque 85'000 membres – a édité une publication* commémorative. Celle-ci montre les changements intervenus dans l'exercice des professions libérales depuis 1990 et les défis futurs qui attendent les représentants de ces mêmes professions.

Ces dernières années, l'accroissement de la réglementation étatique, la marchandisation de notre société et l’ouverture des frontières, ont transformé en profondeur les conditions-cadre définissant l’exercice de nombreuses professions libérales. Ces bouleversements risquent de conduire à un nivellement vers le bas des qualifications exigées dans ces professions et, par ricochet, à une baisse de la qualité et de la sécurité des prestations fournies. A la lumière des défis à relever, l'USPL va renforcer et promouvoir les fondements des professions libérales tels que: la responsabilité, l'indépendance, la qualification ainsi que la qualité, la sécurité et le caractère personnalisé des prestations fournies.

Lors d'une conférence de presse donnée ce jour, des représentants d'associations membres de l'USPL ont présenté, à l'aide d'exemples concrets et chiffrés, les principaux changements survenus.

Forte féminisation du corps médical
Jacques de Haller
, président de la Fédération des médecins suisses (FMH) a montré que dans l'évolution de ces vingt dernières années, depuis la fondation de l'USPL, les changements dans la démographie médicale sont particulièrement intéressants à relever. On note ainsi un accroissement de 3,1 à 3,9 médecins/1000 habitants, une densité en pointe au niveau mondial. Cependant, la densité médicale à elle seule ne permet pas de tirer des conclusions: on doit notamment prendre en compte le travail à temps partiel, lié en partie à la très nette féminisation du corps médical.

Tendance vers la collectivité des cabinets d'avocats
Brenno Brunoni
, président de la Fédération suisse des avocats (FSA), explique que les principales évolutions survenues dans la profession d'avocat se résument au passage du cabinet individuel aux formes d'organisation collectives. L'avocat généraliste devient de plus en plus un avocat ciblé, pour ne pas dire spécialisé. A ce jour, la FSA compte plus de 300 avocates et avocats spécialement formés, répartis dans cinq domaines de spécialisation.

Menaces sur l'assurance de qualité des chiropraticiens
Christian Chervet
, vice-président de ChiroSuisse, affirme que, outre le médecin, le chiropraticien est le seul contact primaire en matière de santé. C’est à sa formation, à son perfectionnement et à sa formation continue de niveau universitaire élevé unique en Europe que le chiropraticien doit cette position sur le terrain de la santé publique en Suisse.
Malheureusement, cette indispensable assurance de qualité est menacée par une simple procédure pro forma peu efficace. En effet, à l'avenir les chiropraticiens de l’UE pourront pratiquer en Suisse sans devoir soumettre leur diplôme étranger à un contrôle approfondi. De plus, les diplômés d’établissements de formation en chiropratique privés non reconnus pourront obtenir une autorisation de pratiquer en Suisse en dépit de leur formation insuffisante, et ce aux dépens des patients.

Chaînes de pharmacies en hausse
Didier Ray
, membre de la Direction de pharmaSuisse, confirme que le pharmacien, en raison d'une concurrence croissante et des mesures d'économie, doit chercher d'autres moyens d'optimiser les coûts et offrir de nouveaux services aux patients. Durant les dernières années, deux nouvelles tendances ont vu le jour: d'une part, l'apparition de chaînes de pharmacies et, d'autre part, le regroupement de pharmacies indépendantes qui centralisent certains services, tels que la formation et le marketing. Ces deux modèles d'entreprises représentent aujourd'hui 2/3 de toutes les pharmacies. Lorsque la pharmacie est en gérance, c’est à dire que le propriétaire n’est pas pharmacien, comme c’est notamment le cas pour les chaînes, cette indépendance risque d’être subordonnée aux objectifs de la chaîne ou du moins d’être influencée par eux.

Psychologues: manque de transparence pour les patients
Selon Daniel Habegger, secrétaire politique à la Fédération suisse des psychologues (FSP), il n'existe à ce jour aucun standard de qualité pour le métier de psychologue en Suisse. Ce manque de transparence à l’échelle nationale a pour conséquence que les clientes et les clients n’ont pas l’assurance que les personnes s’intitulant «psychologue» soient réellement détentrices d’un diplôme de psychologie reconnu. Rien que sur les pages Internet suisses et dans les annonces, le public trouvera, sous l’appellation «psychologue», des centaines de prestataires de service offrant un vaste éventail de«conseils», «thérapies» et «traitements» sans être en possession d’aucun diplôme de psychologie – et ce souvent en violation des lois cantonales sur la santé.

Architectes: reconnaissance des qualifications indispensable
Selon Pierre-Henri Schmutz, membre de la Direction de la Société suisse des ingénieurs et des architectes (SIA), sur les 45'000 personnes désignées par le recensement de l’Office fédéral de la statistique comme architectes et ingénieurs, seuls 25'000 environ sont au bénéfice d’une formation et diplômés d’un niveau universitaire ou technique. Toutes les associations professionnelles ont soutenu ces dernières années les transformations structurelles opérées par le REG Registre suisse des professionnels de l’architecture, de l’ingénierie et de l’environnement, pour informer, au travers d'un registre accessible au public, le consommateur sur les qualifications de ses membres et pour apporter son soutien à l’accès aux marchés des pays tiers par le développement d’accords bilatéraux et multilatéraux et ainsi permettre une reconnaissance de l’exercice de la profession au même titre que celle des diplômes. En 2009, ce sont plus de 1000 architectes et ingénieurs qui ont demandé leur inscription dans le REG, soit 6 à 7 fois plus que d’habitude.

Fiduciaires: des généralistes confirmés bénéficiant d'un savoir spécial
Selon Karl J. Heim, directeur de FIDUCIAIRE|SUISSE, l'évolution tend clairement vers une séparation stricte entre les généralistes – du genre "ami paternaliste de l'entrepreneur" – et les spécialistes dans des domaines bien définis. Jusqu'ici, l’appellation "expert-comptable" désignait une personne à qui l’on confiait le mandat de mener la comptabilité, d’établir des bouclements annuels et de remplir la déclaration d’impôts. Aujourd’hui, ce sont des généralistes confirmés qui bénéficient d’un savoir spécial et qui, vu l’évolution rapide et constante, doivent constamment se perfectionner dans leur domaine de spécialisation.

* La publication commémorative peut être téléchargée sur le site Internet: www.freieberufe.ch

UNION SUISSE DES PROFESSIONS LIBÉRALES

Pour de plus amples informations:
• Urs Schwaller, Conseiller aux Etats, Président USPL, Fribourg, tél. 026 322 09 81
• Marco Taddei
, Secrétaire général USPL, Berne, tél. 031 380 14 22